Des finales renversantes
Publié par Ligue FFT
Thursday 3 July 2025
dans: A la une

La saison de printemps est officiellement terminée, ce qui veut dire qu’il s’agit de la dernière revue avant la prochaine saison. Celle-ci se déroulera d’aout à fin octobre, espérant que vous vous êtes inscrits. En ce qui concerne les finales, elles ont été plus spectaculaire les unes que les autres. Bonne lecture et passer un bel été afin de commencer les matchs de la prochaine saison en force.
Les Innocents se sauvent avec la victoire en prolongation
La finale opposant les Scorpions aux Innocents nous a gardés sur le bout de notre siège. Les deux formations, classées troisième et quatrième, ont débuté la rencontre en force. En entrée de jeu, Les Innocents ont imposé leur rythme, s'inscrivant au pointage en plus de réaliser une interception aux dépens d'Hugo Nolet. Les Scorpions ont empêché la conversion d'un quatrième essai pour finalement s'inscrire au tableau.
Par la suite, les deux équipes se sont alterné les jeux spectaculaires pour maintenir un rythme endiablé. Malgré le peu de rivalité entre les Scorpions et les Innocents, on pouvait définitivement ressentir la tension. En avance vers la fin de partie, les Innocentes ont vu leur adversaire s'inscrire de nouveau et créer l'égalité avec 4 jeux à faire. Une dernière chance pour l'équipe en jaune de remporter la rencontre, mais la défensive des Scorpions a tenu le coup. Cela mena à une prolongation qui nous a offert une fin enlevante.
Les Scorpions, ayant un meilleur dossier, ont laissé débuter leur rival. Après deux tracés courts en direction de Gabriel Monette, Thierry Seyer a endormi tout le monde avec une superbe passe vers Maxime Huard, qui n'a eu aucune difficulté à franchir la zone de but. C'était maintenant ou jamais pour les malheureux finalistes de la saison dernière. La pression était maintenant sur eux, et un deuxième échec en autant de finales serait difficile à encaisser. Après trois jeux ou l'équipe d'Hugo Nolet a avancé stratégiquement, les Scorpions étaient à environ 8 verges d'un touché et de la prolongation.
Malgré tous les efforts possibles, la passe vers Martin Bédard était juste un peu trop haute et loin pour que celui-ci puisse garder les deux pieds à l'intérieur du terrain. Les Innocents ont été couronné grand champion de la saison de printemps grâce à un pointage de 31 à 25. Après avoir attendu plusieurs saisons pour ce moment, l’équipe a pu enfin savourer cette importante victoire. Il s’agit de l’une des meilleures finales.
The No Fly Zone met fin à une saison incroyable de Blues Monkeys
La finale entre The No Fly Zone et les Blues Monkeys promettait d’être très spectaculaire. The No Fly Zone, mené par Médéric Lauzon, a débuté en force. La précision et la vélocité de ses passes ont permis à son équipe d’inscrire les premiers points. Leurs adversaires, au contraire, se sont fait arrêter dans la zone sans course après quelques essais infructueux. The No Fly Zone ont augmenté leur avance sur un long jeu destiné à Raphaël Leboeuf. Hugo Beausoleil, le quart-arrière de Blues Monkeys, et son équipe se sont enfin mis en marche, inscrivant leurs premiers points.
Le jeu du match revient au poursuiveur Tristan Toussaint. Celui-ci, après avoir fait sa course vers le quart-arrière, est parti du champ arrière pour aller chercher Shelder Valery, fin seul dans la zone profonde, afin d’empêcher celui-ci d’inscrire des points. Ce jeu a donné tout un boost d’énergie à son équipe. Tirant de l’arrière par deux possessions, les Blues Monkeys sont revenus pour créer l’égalité et amener cette rencontre en prolongation puisque le score était de 32 à 32. Oui, une deuxième finale en prolongation, et une deuxième pour les favoris dans ces mêmes séries éliminatoires.
Après un tour non concluant pour les deux formations, le sort de la partie s’est joué au tir de barrage. Chaque équipe a une tentative de converti de son choix, suivie d’un droit de réplique. The No Fly Zone débute avec un converti d’un point, mettant une grande confiance sur leur défensive, et celui-ci est réussi.
La pression est maintenant sur les Blues Monkeys et Hugo Beausoleil, jusqu’ici peu convaincant sur les convertis. L’équipe décide d’y aller pour l’égalité.
Malgré une remise un peu haute, Hugo saisit le ballon, mais la pression exercée par la défensive était trop forte et force une passe précipitée, qui est rabattue par l’excellente défensive.
The No Fly Zone sont les nouveaux champions de la division masculine B par la marque finale de 33-32.
Simon Girard permet à Dawgs de remporter le précieux trophée
On s’attendait à une finale explosive entre les Dawgs et les Verges de Terrebonne, mais on a plutôt eu droit à un match tendu, marqué par la nervosité et un pointage bas. Les Dawgs ont pris les devants grâce à Simon Girard, qui a définitivement été le joueur du match. Il a inscrit les deux touchés de son équipe et a été dangereux du début à la fin autant par la course que par la passe. De leur côté, les Verges de Terrebonne ont eu de la difficulté à trouver leur rythme en attaque. Philippe Lefebvre n’a pas connu son meilleur match, ses passes manquaient de précision, et même si ses receveurs ont réussi à se démarquer à quelques reprises, le ballon n’arrivait pas au bon endroit.
L’offensive a eu du mal à enchaîner les jeux. Heureusement, leur défensive a été solide et a permis à l’équipe de rester dans le match. David Cormier a récolté plusieurs sacs importants, et Jérémie Latreille a réussi une interception. Ils ont su limiter les dégâts et offrir plusieurs chances à leur offensive de revenir dans le match. Les Dawgs ont eu plusieurs occasions de s’échapper avec la victoire, mais n’ont pas réussi à concrétiser. Malgré cela, ils ont gardé le contrôle de la rencontre, même si l’écart est resté mince jusqu’à la fin. La finale n’a peut-être pas été aussi spectaculaire que les deux autres, mais elle a été chaudement disputée. On sentait la tension des deux côtés et chaque jeu comptait.
Finalement, les Dawgs l’emportent 12 à 6 et sont couronnés champions de la division Masculine C. Il s’agit d’une victoire bien méritée après avoir terminé leur saison en cinquième place. Ils ont prouvé à toutes les équipes qu’ils avaient leur place en série en gagnant la finale. Leur défensive a joué tout un match, probablement un des meilleurs de leur saison.
Les défensives à l’honneur dans cette finale
La rivalité entre Red Devils et les Rafales assurait une finale intéressante dans le féminin. Celle-ci s’est conclu pas totalement comme on l’avait imaginé, avec un pointage bas et beaucoup de revirements. De plus, les Rafales n’ont jamais été capable de gagner contre leur adversaire dans les dernières saisons, ce qui leur rajoutait une pression supplémentaire. Les deux équipes ont marqué tôt dans le match, mais seule les Rafales ont réussi leur converti ce qui leur a donné une légère avance avec un pointage de 7-6.
Par la suite, le match s’est beaucoup joué en défensive, empêchant les deux formations de concrétiser leur séquence en inscrivant des points au tableau. À la demie, le pointage n’avait pas changé, laissant beaucoup de tension dans l’air. Les Rafales ont finalement réussi à inscrire un deuxième touchés grâce à une belle passe de Liliane Richard à Ashley Longin. De leur côté, Red Devils a tout essayé, mais la défensive de leur opposante était bien préparée. Pour s’assurer la victoire, la jeune équipe ont écoulé le temps lors de leur dernière séquence. Le match s’est donc terminé 13-6 pour les Rafales qui ont remporté leur première finale dans la ligue FFT.
Les Rafales ont eu un parcours de série assez inattendu et même impressionnant. En effet, lors de la saison régulière, elles s’étaient inclinées face à quatre équipes, soit Fireball, Red Devils, Les Flamboyantes Dragonnes et Totally Spies. En quart de finale, elles ont réussi à gagner contre Totally Spies et elles ont vaincus Fireball en demi-finale. Il restait simplement à battre Red Devils, l’équipe qu’elles n’avaient jamais réussis à vaincre et elles l’ont fait avec brio.
Une finale Hollywoodienne
Les Innocentes ont débuté leur semaine de programme double contre l’adversaire qui leur a infligé leur seule défaite de la saison. The Misfits, en grande forme, figurent parmi les équipes les plus dangereuses du circuit. Les deux rivaux partagent une intense rivalité, et cette finale vient de propulser leur affrontement au sommet de tous leurs duels.
On s’attendait à un feu d’artifice offensif, et malgré les 70 points marqués, c’est plutôt la défensive qui a eu un impact majeur dans cette rencontre. Christopher Landry a été solide tout au long du match, mais il n’a pu concrétiser plusieurs quatrièmes essais, permettant aux Innocentes de tenir bon.
Du côté des Innocentes, Thierry a probablement connu son pire match de la saison, étant intercepté à trois reprises de brillante façon par Vincent Benjamin (2) et Alexandra Van Den Bossche.
Pendant la majeure partie du duel, The Misfits semblaient en plein contrôle, jusqu’à ce que le momentum bascule sur une interception du poursuiveur Thierry Seyer, retournée dans la zone de but, redonnant l’avance à son équipe.
The Misfits ont immédiatement répliqué et avaient la chance de sécuriser la victoire. Toutefois, sur une décision questionnable lors d’un quatrième essai, une passe à la fille complétée et environ à 15 verges de la zone de but, Thierry, encore lui, a ensuite réussi une course en plein centre du terrain, redonnant une fois de plus l’avantage aux siens.
Avec trois jeux à faire, The Misfits se sont approchés de la zone de but, mais une pénalité d’hors-jeu offensif à Dannick Banon a annulé la séquence. Reculés à 20 verges, la dernière passe de Landry a finalement atterri hors limites.
Les joueurs et joueuses des deux formations nous ont offert tout un spectacle dans cette division très compétitive.
Les Innocentes sont champion(ne)s grâce à un gain de 37 à 33.
Balls Deep s’empare du titre
Dans la dernière Revue, j’avais douté des chances des P’tits Bums de rivaliser avec Balls Deep, qui avaient le vent dans les voiles depuis le retour de William Castonguay. Toutefois, ils m’ont prouvé le contraire. Leur acharnement et leur volonté de réussir ont permis de transformer ce duel en un match serré et, du même coup, palpitant.
Le début de rencontre appartient à Balls Deep, qui inscrit 13 points sans réplique. Le premier faux pas de cette équipe survient sur un sac du quart dans la zone de but, gracieuseté de Maxime Ricard, permettant aux Bums de s’inscrire au pointage. La réaction de Castonguay sur cette séquence fut éloquente, affirmant qu’il préférait encaisser le sac plutôt que de lancer une interception, surtout en étant hors position. Ce jeu a ravivé les espoirs des négligés.
Connaissant un match chancelant jusque-là, Jean-Roch Richard-Carbonneau retrouve ses repères et orchestre plusieurs belles séquences offensives. À la toute fin de la première demie, Les P’tits Bums inscrivent enfin un touché. Ce jeu, sur la dernière action de la demie, est crucial : ils ne tirent plus de l’arrière que 13 à 8, alors que leurs adversaires débutent la seconde moitié à l’attaque.
Les unités défensives brillent ensuite, ne laissant rien passer. Vers la fin du match, le rythme s’intensifie avec deux touchés coup sur coup, un pour Balls Deep, l’autre pour Les P’tits Bums. Tirant de l’arrière 18-15, les Bums ont encore une chance de créer le vol en réussissant un dernier arrêt défensif.
Mais le brio de Castonguay et de l’unité offensive féminine à la toute fin vient anéantir toutes les chances de retour. Un dernier touché inscrit sans conséquence sur le tout dernier jeu du match vient simplement resserrer l’écart.
Balls Deep est champion du Mixte B grâce à une victoire de 25 à 21.
Mixte C et D : des duels moins serrés qu’anticipé
Le premier match lançant cette superbe semaine de finales opposait Beast (3) à Les GCDC (2). Lors de leur première confrontation en saison régulière, Les GCDC étaient revenus de l’arrière 0-21 pour finalement l’emporter 24-21. On s’attendait donc à un affrontement tout aussi serré, mais l’histoire ne s’est pas répétée.
Ayant tiré des leçons du passé, Beast a appuyé sur l’accélérateur dès le début, sans jamais lever le pied. Grâce à d’excellents jeux offensifs et défensifs, Beast a pris le contrôle de la rencontre et a mis la main sur le championnat de la division au terme d’une saison impressionnante.
En fin de soirée, Flag Busters se mesuraient aux Doucheflags, une équipe qui, après une saison hivernale difficile, a complètement redressé la barre pour dominer la division avec une fiche de 9-1. Connaissant une bonne fin de saison, l’équipe en rose pouvait croire en ses chances, d’autant plus que Jérémie Lecompte connaissait de bons moments.
Mais la défensive étouffante des Doucheflags et leur vitesse d’exécution ont rapidement refroidi leurs espoirs. Sans jamais être inquiétés, les Doucheflags ont inscrit 30 points sans réplique. Les courses du quart et les longs jeux aériens ont laissé les Flag Busters sans réponse.
Beast champion grâce à une victoire de 36-20
Doucheflags champion grâce à une victoire de 30-8